Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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NDA s'oppose au servage de nos paysans au Salon de l?Agriculture

04/03/2012 09:13



Le 1er mars, Nicolas Dupont-Aignan a visité le Salon International de l’Agriculture pendant plus de 5 heures. Arrivé sur place dès 10h et entouré de nombreux journalistes, NDA a parcouru les stands du salon à la rencontre des agriculteurs de notre pays en compagnie, notamment, d’Alain Sambourg - agriculteur-céréalier de la Seine-et-Marne et membre de la Coordination rurale - ou d’Anne Boissel - maire de Saon dans le Calvados et productrice laitière.

Cette visite fut l’occasion d’exposer ses propositions pour l’agriculture, loin des faux semblants de l’UMP et du PS dont les lois et les traités qu’ils ont cosignés sont la cause du malaise paysan. Les agriculteurs n’attendent pas qu’on les flatte en campagne électorale puis qu’on les oublie ou pire qu’on les trahisse une fois élu. Ils veulent des propositions concrètes et immédiates afin de pouvoir vivre de leur travail. Ils veulent que les responsables politiques s’occupent de défendre leurs intérêts !

Il a ainsi pu discuter de la situation des prix du lait avec des éleveurs laitiers et plaider pour l’instauration de prix garantis afin de lutter contre le double servage qu’impose un groupe agro-alimentaire comme Lactalis et le laisser-faire économique de la Commission européenne.

Mais il a aussi défendu, auprès des éleveurs bovins, la préférence communautaire et la protection de nos marchés lorsque nous sommes autosuffisants. Une protection qui se doit d’être sanitaire pour que nos compatriotes disposent de produits de qualité. Une excellence agricole qu’il a souligné en soutenant la pomme Ariane issu de la recherche française à l’INRA d’Angers ainsi que la gestion durable de nos territoires en rencontrant le directeur général de l’ONF. Et bien évidemment, il s’est plié avec plaisir aux traditionnelles dégustations qui font tout le charme d’une visite au salon de l’agriculture.

NDA a également rencontré les responsables de la Coordination Rurale afin de leur dire son engagement à diminuer les charges qui pèsent sur les agriculteurs et d’alléger les contraintes toujours plus nombreuses qui pèsent sur les agriculteurs, notamment le « verdissement de la PAC », ces contraintes environnementales abusives qui rendent si compliqués l’agriculture dans notre pays. Il leur a présenté son tract spécial agriculture qui a été disttribué sur le salon par les sympathisants NDA 2012 (voir p.j. sur cet article).

 

"En exposant sa vision de l’Agriculture dans les années à venir, il a exprimé sa totale détermination à revoir la PAC dans un sens profitable à notre pays, quitte à créer une crise salutaire comme sut le faire le Général de Gaulle en pratiquant la chaise vide à Bruxelles"

 

Et pour aller encore plus loin dans la restauration de notre agriculture, Nicolas Dupont-Aignan a plaidé pour l’instauration d’une exception agricole à l’OMC sur le modèle de l’exception culturelle, dont les artistes français ont tant profité. Le récent succès de The Artist montre ainsi la justesse et la pertinence de la volonté d’instauration de protections afin de défendre nos secteurs stratégiques.

Les agriculteurs doivent savoir ce que propose chaque candidat et surtout ce qu’ils entendent faire de la PAC. Est-ce qu’ils la laisseront être démanteler sur l’autel d’une Europe folle soumise aux diktats de l’OMC qui considère que les produits agricoles sont une marchandise comme les autres ? Nos cultures, nos élevages et notre terroir ne peuvent se résumer à une bataille de prix dans une salle de marché à Chicago : de l’indépendance alimentaire, de la sécurité des aliments et de la qualité de notre environnement.

Cette visite fut donc l’occasion pour Nicolas Dupont-Aignan de réaffirmer que l’Agriculture sera un enjeu majeur de cette élection présidentielle et qu’il entend bien porter haut et fort la défense de ce secteur stratégique et plus largement du monde rural qui fait la richesse de notre pays.

 

Salon de l'Agriculture: Dupont-Aignan pour une "crise salvatrice" avec l'UE
 

PARIS, 1 mars 2012 (AFP) - En visite jeudi au Salon de l'Agriculture, le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan s'est dit favorable à l'ouverture d'une "crise salvatrice" dans les négociations avec l'Union européenne, notamment pour les quotas sur le lait et des prix plancher garantis.

"Il faut ouvrir une crise salvatrice (...) le général de Gaulle l'a fait avec la politique de la chaise vide (1965-66) et il a gagné (...) Il n'y a aucune raison que la France se couche à Bruxelles une fois de plus", a lancé le président de Debout la République (DLR).

Accompagné de plusieurs producteurs laitiers qui venaient des Monts du lyonnais ou du Calvados, il a beaucoup insisté sur la nécessité d'avoir des "prix plancher garantis" et a dénoncé la fin prévue pour 2015 des quotas laitiers dans l'Union européenne, un système qui a protégé les producteurs français depuis 30 ans.

"La fin des quotas, ça veut dire une libre-concurrence totale et les éleveurs seront encore plus pris à la gorge", a-t-il lancé, avant de brandir un courrier de Lactalis à un producteur. "C'est le retour du servage! Lactalis envoie aux agriculteurs laitiers un engagement pour 5 ans et il n'y a pas de prix", s'est-il exclamé.

Au cours de la visite, les militants de DLR distribuaient des tracts appelant à rétablir une "préférence communautaire" européenne et à "stopper le verdissement de la PAC" (politique agricole commune), c'est-à-dire les contraintes environnementales "abusives".

Nicolas Dupont-Aignan s'est aussi prononcé pour des contrôles sanitaires sur les produits aux frontières nationales, fondés sur des critères européens."Il s'agit de dire aux Français +est-ce que vous voulez manger sain ou est-ce que vous voulez manger de la merde+?", s'est-il emporté. 

Le candidat s'est montré optimiste sur l'obtention de ses 500 parrainages d'élus: "on les aura, mais c'est pas encore fait".

 

http://www.debout-la-republique.fr/article/nda-s-oppose-au-servage-de-nos-paysans-au-salon-de-l-agriculture

 

 

 


 

 






Pourquoi faut-il sortir de l'euro ?

29/02/2012 13:41



Aujourd’hui, après les épisodes grecs et irlandais, la sortie de l’euro n’est plus une chimère. Ce qui était inenvisageable hier est devenu inévitable. Il est donc temps de se préparer à sortir de l’euro car la dislocation de la monnaie unique pourrait arriver encore plus tôt que nous l’avions prévue. Debout la République, à l’avant-garde sur ce thème, s’est posé depuis longtemps les questions que les médias, les dirigeants politiques et le grand public se posent aujourd’hui. Si nous avons été tant critiques à l’égard de cette monnaie, c’est que nous savons qu’une autre issue est possible.
Parce que la politique pour nous ce n’est plus subir les événements mais les prévoir et s’y préparer, nous répondons aux questions légitimes que vous vous posez sur l’après euro.

1. La monnaie unique, un frein pour les économies européennes

L'euro nous protège-t-il ?

Même si la monnaie unique a eu au demeurant des effets paraissant bénéfiques, en définitive elle asphyxie notre économie. Si elle a facilité les échanges au sein de la zone, elle n’en a pas pour autant accéléré un mouvement qui lui préexistait largement. Ensuite, dans un premier temps, la convergence des taux longs a permis aux pays qui souffraient d’une forte prime de risque de réduire considérablement le coût de leur dette. Mais cette convergence s'est interrompue en 2008 et nous sommes revenus à la situation d'avant l'Euro.

Mais surtout, il convient de tordre le cou à la mystification absolument incroyable selon laquelle l’euro nous aurait protégés pendant la crise. Un simple examen des chiffres démontre clairement le contraire : la zone euro est entrée en récession dès le 2ème trimestre 2008, soit un trimestre avant les Etats-Unis. En 2009, le PIB étasunien a baissé de 2,5 %, contre 4 % en Europe et en 2010, la croissance sera de 1 % de ce côté-ci de l’Atlantique, contre 3 % de l’autre.

Et pourtant, la récession venait des Etats-Unis et y a été bien plus dure que chez nous, avec une baisse de 30 % de la valeur de l’immobilier qui a durement touché des millions de ménages. La crise aurait dû être bien plus dure aux Etats-Unis et c’est à cause de la politique européenne qu’elle a été plus forte sur le vieux continent. Et les derniers mois nous montrent bien que l’euro ne nous protège en aucun cas de la spéculation. Enfin, passons sur la protection de la Grèce ou l’Irlande…

L'euro : un choix politique, pas économique

En fait, les problèmes actuels viennent du fait que l’euro est un choix essentiellement politique. La France de François Mitterrand y voyait un moyen d’ancrer l’Allemagne dans l’Europe après la chute du mur de Berlin, qui aurait pu l’amener à regarder davantage à l’Est. L’Allemagne l’a accepté uniquement parce que la BCE est l’exact décalque de la Bundesbank. Mais surtout, tous les fédéralistes y voyaient un moyen de contraindre l’Europe à se construire sur un modèle fédéral.

Le problème est que la zone euro n’est absolument pas une Zone Monétaire Optimale, comme le définissent les économistes, à savoir une zone géographique apte à partager une même monnaie. Aucun des trois critères nécessaires n’est rempli, à savoir la convergence macro-économique, la mobilité des travailleurs et l’existence d’un budget central. Le problème fondamental est que les pays qui y participent sont des pays trop dissemblables pour partager une même monnaie.

Même une avancée fédéraliste (totalement impossible quand on constate l’état de l’opinion allemande qui propose aujourd’hui à la Grèce de vendre certaines de ses îles) ne serait pas une solution car les deux premiers critères ne seraient toujours pas vérifiés, ce qui laisserait trop de mécanismes pervers en œuvre, notamment la prime à une désinflation compétitive maladive. En outre, l’Europe n’est absolument pas un espace adapté à une construction de type fédéral.

L'euro cher

Et alors que la faiblesse du cours de l’euro a aidé les économies européennes à la fin des années 90, s’est ajouté depuis dix ans le problème chronique de sa surévaluation, qui pénalise la croissance économique des pays membres. En effet, hormis à sa naissance et pendant quelques temps (où il est descendu jusqu’à 0,82 dollar), l’euro est une monnaie dont le cours est trop élevé. Les économistes estiment que son cours normal devrait être entre 1 et 1,15 dollars à parité de pouvoir d’achat, soit encore une surévaluation de 10 à 20 % aujourd’hui (qui a atteint 50 % mi-2008 à 1,6 dollar).

Cette surévaluation a une raison simple : la politique monétaire exagérément restrictive de la BCE par rapport à la Fed, qui pousse l’euro à la hausse. L’exemple le plus frappant, dénoncé par de nombreux économistes, est la décision incroyable de juin 2008, quand Jean-Claude Trichet avait trouvé le moyen d'augmenter les taux alors que les Etats-Unis les avaient déjà abaissés de 3 points ! Cette surévaluation est un énorme handicap commercial. Par exemple, en dix ans, la France est passée d’un excédent vis-à-vis des Etats-Unis à un déficit de 5 milliards.

Et cette surévaluation encourage les délocalisations. Tout d’abord, Airbus, fleuron de notre industrie, a décidé d’augmenter la part de ses composants produits en zone dollar pour se prémunir de la surévaluation de l’euro : une partie du fuselage de l’A350 sera donc produite aux Etats-Unis. Un comble ! Les constructeurs automobiles français ont suivi le même raisonnement : ils produisaient plus de 3 millions de voitures en France en 2004. Ce chiffre est tombé à un peu plus de 1,5 en 2009…

La désinflation compétitive

Dans un régime de change ajustable ou flottant, ajuster le cours de la monnaie est un des moyens les plus efficaces pour rééquilibrer les échanges commerciaux. La monnaie des pays en déficit a tendance à perdre de la valeur (ce qui permet de favoriser ses exportations et de renchérir, et donc réduire, ses importations) alors que celle d’un pays en excédent a tendance à s’apprécier, pénalisant ses exportations et favorisant ses importations. Ce mécanisme naturel, qui contribue fortement au rééquilibrage des balances commerciales, est impossible avec l’euro.

Du coup, avec l’euro cher et des coûts salariaux à l’origine largement supérieurs à la moyenne, l’Allemagne a choisi de mener une politique de désinflation compétitive pour aider ses exportations. En effet, dans un système de parité complètement fixe, chaque point de hausse de salaire de moins que le voisin est un point de compétitivité coût de mieux qui permet de gagner la bataille commerciale. C’est ce que l’Allemagne a compris depuis le milieu des années 1990 et applique avec toute sa rigueur.

Ce blocage des salaires a permis à notre voisin d’outre-Rhin de grandement gagner en compétitivité et d’accumuler des excédents commerciaux grandissants vis-à-vis de l’ensemble de ses « partenaires » monétaires. Le problème est que cette politique a un effet dépressif important (la croissance allemande a été la plus faible de la zone dans les années 2000 – 0.8 % par an - avec l’Italie), ce qui, vu son poids économique, se transmet à l’ensemble de la zone.

Pire, ce comportement bien peu collectif a toutes les chances de pousser les autres pays à adopter la même politique de rigueur salariale absolue pour ne pas perdre en compétitivité. Mais déjà que cette politique avait un impact extrêmement négatif quand elle était uniquement poursuivie par l’Allemagne, elle pourrait se révéler désastreuse si davantage de pays y cédaient, car cela réduirait encore le potentiel de croissance d’une zone qui n’a déjà pas brillé dans ce domaine depuis 10 ans…

Une même politique pour des réalités différentes

Mais ce n’est pas tout. L’autre problème majeur de l’euro est d’imposer une même politique monétaire à un ensemble de pays aux réalités trop disparates. Autant les taux sont généralement trop élevés pour des pays comme la France et l’Allemagne, autant ils ont longtemps été trop faibles pour des pays à croissance et inflation plus fortes. Un taux d’intérêt de 4 % était bien trop faible pour une Irlande dont la croissance nominale du PIB flirtait avec les 8 % ou même pour l’Espagne ou la Grèce.

En effet, si on prend le cas de l’Espagne, pays qui avait un excédent budgétaire au milieu des années 2000, c’est bien l’euro qui a provoqué la bulle immobilière et le krach qui a suivi. En effet, les taux courts, à 4 % alors que la croissance nominale de l’économie (croissance + inflation) dépassait les 6 %, étaient trop bas, poussant tout le monde à investir. Si le pays avait pu mener une politique monétaire indépendante, nul doute que sa banque centrale aurait monté les taux et limité la bulle et le désastre consécutif.

L'alternative de la monnaie commune

Mais alors, que fait-on après la monnaie unique ? Il suffit de faire de l’euro la monnaie commune de l’Europe, en réintroduisant des monnaies nationales qui permettront des ajustements de parité et à chacun de mener des politiques indépendantes. En outre, cela rendrait caduques les politiques de désinflation compétitive, ce qui pousserait sans doute l’Allemagne à adopter une politique plus tournée vers la croissance que vers le contrôle des salaires. Mieux, un tel euro pourrait déborder du cadre européen pour devenir un véritable rival du dollar.

Mais est-ce possible ? Bien sûr puisque nous avons réussi le passage à la monnaie unique il y a quelques années. En outre, nous avons les précédents tchécoslovaques et yougoslaves où l’éclatement de ces deux pays a été suivi du passage à de nouvelles monnaies nationales. Il y a donc des précédents récents. Mieux, comme le souligne Christian Saint Etienne, le maintien de signes nationaux sur les billets et les pièces permet d’imaginer un passage rapide.

Certains agitent le spectre d’une explosion des taux d’intérêt en France, mais cela est malhonnête. Malgré le déficit le plus élevé du G7, la Grande-Bretagne arrive toujours à se financer à des taux raisonnables. D’autres avancent que la dette deviendrait ingérable en cas de dévaluation. Pas faux, sauf si comme nous le proposons les gouvernements imposent une conversion en monnaie nationale avant la dévaluation. En outre, en reprenant le contrôle de notre monnaie, nous pourrions également monétiser notre dette, comme le font les Etats-Unis et la Grande-Bretagne depuis le début de la crise. Il est en effet aberrent d’emprunter à 3 % alors que la BCE prête aux banques à 1 %.

Surévaluation, compression de plus en plus forte des salaires et de la croissance, divergences économiques entre pays membres, encouragement des bulles, impossibilité d’ajuster les déséquilibres commerciaux : la monnaie unique est une catastrophe économique dont il faut sortir, vite !

Relisez également les discours de Nicolas Dupont-Aignan prononcés à l'Assemblée Nationale et lors des Universités d'été de Debout La République en téléchargeant le PDF "Discours NDA euro" ci-contre.






Pompiers le jour, pyromanes la nuit

28/02/2012 11:38

Pompiers le jour, pyromanes la nuit


Je repars à l’instant de l’usine Arcelor Mittal de Florange en Moselle où j’ai rencontré les ouvriers et leurs délégués qui campent à l’entrée du site.

Ils sont à bout. Leur colère est immense à la mesure de leur désespoir.

On ne peut que les comprendre tant ils ont été trompés. Ce n’est que successions d’abandon, alors même que ce site fabrique l’un des meilleurs aciers du monde utilisé notamment par l’industrie automobile.

Ils en veulent terriblement à la société Mittal qui refuse de rouvrir les hauts fourneaux, préférant, pour affronter la concurrence des sites « low-cost », concentrer la production à Dunkerque et Fos-sur-Mer qui produisent un peu moins cher car situés sur la façade maritime.

François Hollande était passé quelques heures avant moi. Il ne manque pas de culot car c’est bien lui avec les socialistes français, l’UMP et le MODEM, qui a approuvé tous les traités européens qui expliquent la suppression des barrières douanières et la mise en œuvre d’un libre échange totalement déloyal ruinant notre industrie.

On comprend dès lors que les ouvriers soient désabusés car ils sentent bien que les discours de Hollande, Sarkozy ou Bayrou sonnent terriblement faux.

Comment en effet accepter le jour le recours des pompiers qui, la nuit sont pyromanes ?

Si l’on veut maintenir une industrie sidérurgique en Europe, il faudra bien mettre des droits de douane sur l’acier importé. A cette condition seulement, notre pays pourra renouer avec l’emploi et retrouver une dynamique positive.

Après une vraie discussion autour d’un brasero, les ouvriers ont bien sûr admis que ma proposition était la seule cohérente. Une fois de plus, les délégués syndicaux étaient sur la réserve. Ma proposition les met très mal à l’aise. Comme lors de la visite de la raffinerie de Petroplus à Petit-Couronne avec le syndicaliste CGT qui passait son temps à répéter « le protectionnisme ce n’est pas bien ».

Certains syndicalistes français sont soit manipulés, soit manipulateurs eux-mêmes, prisonniers du dogme européiste, de leur internationalisme de bazar, sans parler même de leur gestion financière. En vérité, l’élite syndicale est tout aussi dépassée par les évènements que l’élite patronale. Combien faudra-t-il d’usines délocalisées et de millions d’emplois perdus pour que les dirigeants syndicaux et patronaux sortent d’une naïveté qui s’apparente à du suicide.

Plus que jamais ce débat sur le protectionnisme sera l’enjeu de 2012.

Et qu’on ne me dise pas qu’un protectionnisme intelligent n’est pas possible. Tous les pays du monde qui réussissent ont su se protéger sans pour autant bien sûr se replier sur eux-mêmes. En France même, l’exemple du secteur cinématographique en est la preuve. Voilà un domaine ultra protégé qui a su conserver une part importante du marché intérieur tout en exportant beaucoup. Au moment où les césars du cinéma sont délivrés, reconnaissons qu’être protectionniste ce n’est pas se replier sur soi, mais tout au contraire, pour gagner le match, mêler comme au football une défense intelligente et une attaque audacieuse.

 

NDA


 






MES : le nouveau dictateur européen

21/02/2012 13:16

MES : le nouveau dictateur européen


Imaginez un continent en faillite économique et financière à cause d'une monnaie unique qui aurait été plaquée sur des économies bien trop différentes pour la supporter.

Imaginez que cette monnaie ne soit en réalité qu'un prétexte pour obliger les Etats membres à emprunter sur les marchés financiers plutôt que de se financer sans payer d’intérêts auprès de leur propre banque centrale.

Imaginez que certains peuples souffrent tellement qu'ils soient au bord de la révolution.

Imaginez que - face à la révolte populaire et pour sauver le racket organisé par l'Union Européenne au profit des banques - les chefs d'Etat complices soient prêts à toutes les dérives autoritaires.

Imaginez par exemple qu'ils se mettent d'accord pour fonder une institution opaque dont les employés jouiront de l'immunité, une institution non élue, abritée dans le paradis fiscal luxembourgeois et qui pourra prélever par la force des centaines de milliards sur les Etats européens dans un délai record.

Une institution étrangère qui aurait donc le droit de piocher dans les caisses de l'Etat mais que l'ensemble de la classe politique d'un pays - la France par exemple - s'apprêterait pourtant à entériner. Une institution qui échapperait aux droits nationaux, un monstre institutionnel dont la naissance ne ferait pourtant pas la une des médias et ne déchaînerait pas la passion des éditorialistes qui la regarderaient même d'un œil bienveillant.

Imaginez que cette institution soit par ailleurs totalement inefficace puisqu'elle prétendrait résoudre la crise de la dette en y ajoutant un peu plus de dette.

Imaginez que la France s'apprêterait d'ores et déjà à injecter « de manière irrévocable et inconditionnelle » une contribution immédiate de 16,3 milliards sans parler de la garantie s’élevant à la somme astronomique de 140 milliards alors qu'on supprimerait des policiers dans les commissariats, des infirmières dans les hôpitaux et des professeurs dans les collèges pour économiser seulement quelques centaines de millions.

Scénario digne d'un mauvais roman d'anticipation ? Mode de fonctionnement d'une mafia internationale ?

Et bien non vous ne rêvez pas : ce cauchemar est en train de se réaliser dans la plus grande discrétion. L'Assemblée Nationale française s'apprête à voter demain la première étape de la mise en œuvre de ce projet fou, le Mécanisme Européen de Stabilité (MES).

Et bien sûr, aucun référendum, aucune consultation populaire n'est prévue pour ce nouveau traité !

Je serai demain à l'Assemblée Nationale l’un des seuls députés de la nation à m'opposer à cette nouvelle dictature. Le seul député à défendre ce qui est pourtant l'essence même de notre démocratie, le fruit de la révolution 1789, à savoir le droit du peuple de contrôler l'impôt qu’il doit payer.

L’un des rares députés à résister à un nouveau coup d'Etat simplifié, à savoir le transfert en toute illégalité à une autorité internationale soumise à aucun contrôle démocratique de pouvoirs qui relèvent par nature de la souveraineté populaire.

Nicolas Dupont Aignan
 

 

http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=MES2012






Les nouveaux dirigeants européens ont un point commun : ils ont tous travaillé pour ou avec la firme Goldman Sachs !

16/11/2011 12:02

Les nouveaux dirigeants européens ont un point commun : ils ont tous travaillé pour ou avec la firme Goldman Sachs !


Le nouveau Président de la Banque Centrale européenne, Mario Draghi, a été responsable d’une division de Goldman Sachs chargée des fameux risques souverains. Le nouveau Président du Conseil italien, Mario Monti, est depuis 2005 International Advisor de cette Banque d’Affaires américaine, qui symbolise à elle seule les errements et les abus d'un certain capitalisme financier globalisé. Enfin, le nouveau premier Ministre grec était le responsable de la Banque centrale grecque qui a maquillé, grâce aux montages frauduleux de cette même enseigne de Wall Street, les comptes de la Grèce pour l’aider à entrer dans la zone euro.

On comprend dès lors que les marchés financiers soient contents de ces nominations.

Les pyromanes responsables de l’incendie de la crise de la dette prennent le pouvoir en revêtant les habits avantageux du pompier. L’imposture est totale comme lorsque Pétain prétendait protéger les Français face à l’occupant allemand en signant la reddition.

Leur plan est clair : réduire toujours plus les dépenses des Etats pour pouvoir payer les intérêts d’emprunt de la dette et maintenir ainsi les bénéfices d’un système financier prédateur, voire parasitaire.

Cette politique est bien sûr inique, mais elle est tout autant contre-productive.

Contre-productive, car si tous les pays de zone euro, au même moment, freinent sur la plaque de verglas de la crise des dettes souveraines, le carambolage sera dévastateur. Comme pour la Grèce au cours des deux dernières années, les recettes fiscales et sociales vont s’effondrer, le déficit va continuer de croître, le PIB va reculer et la dette, aussi bien en proportion qu'en valeur absolue, va continuer à exploser...

Une seule solution existe. Elle est simple mais bien sûr l’Union européenne, l’Allemagne et le système financier la refuseront : le financement des Etats surendettés par les Banques centrales à taux zéro pour se dégager de l’emprise des marchés financiers.

Voilà pourquoi la sortie de l’euro est inéluctable. L’Italie ne pourra pas continuer longtemps à se financer sur les marchés à un taux d’intérêts à 7% et en même temps rationner son Etat, supprimer les enseignants, supprimer la santé publique, supprimer ses forces de police,...

L’Allemagne, si tant est qu'elle en ait les moyens, ne pouvant pas accepter pour des raisons historiques, politiques, constitutionnelles (arrêt de la Cour de Karlsruhe), le refinancement des différents Etats européens par la BCE, la fin de l’euro paraît fatalement toute proche.

Cette politique est aussi totalement inique car comment demander aux gouvernements de supprimer des postes de policiers, de gendarmes, d’enseignants, d’infirmières pour payer des taux d’intérêts exorbitants, alimentant la spéculation et nourrissant les bonus et les salaires extravagants d’une petite minorité ? La lassitude indignée des peuples, soigneusement tenus à l'écart des décisions qui concernent au premier chef leur propre avenir, risque en effet de se transformer brutalement en colère ouverte. D'ores et déjà, l'opposition ouverte des dirigeants d'Europe à l'organisation d'un référendum en Grèce a profondément choqué les citoyens silencieux qui, partout, menacent de se venger dans les urnes en propulsant à des niveaux historiques les partis extrémistes.

On le voit bien, la mise sous tutelle de la Grèce et de l’Italie par une Union européenne au service d’un système politico-financier incestueux n’est pas plus soutenable que les montagnes de dette qu'on prétend faire payer à des peuples nullement coupables de l'incurie de leurs dirigeants. A cet égard, la fable d'un soutien massif qu'apporteraient les populations à la monnaie unique ne tiendra plus longtemps : la propagande de peur et d'intimidation relayée par le Landernau politico-médiatique, selon laquelle l'euro nous protégerait et la disparition de celui-ci provoquerait l'apocalypse, ne pourra pas éternellement obscurcir les consciences.

En Italie et en France les pyromanes ont beau se faire passer pour les pompiers, très vite les peuples vont comprendre l’impasse économique, sociale, politique et morale, dans laquelle ils sont en train d’être plongés.

Le choix est simple : Goldman Sachs va-t-elle imposer sa loi d'airain à l'Europe, ou alors les peuples vont-ils se réveiller et enfin secouer le joug de cette tyrannie des temps modernes ? Ayant foi dans l'Homme et dans la démocratie, je fais le pari d'une sortie par le haut et c'est pour offrir ce choix aux Français que je me présenterai l'année prochaine à leurs suffrages.

Nicolas Dupont Aignan

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Les-nouveaux-dirigeants-europ%C3%A9ens-ont-un-point-commun-%3A-ils-ont-tous-travaill%C3%A9-pour-ou-avec-la-firme-Goldman-Sachs-%21






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